Deux moines du Monastère de la Grande Chartreuse observent la vitrine du Tabac-Presse de Saint-Pierre de Chartreuse quelques jours avant Noël le 18 décembre 2015 lors de leur visite hebdomadaire au Bourg, le village central de Saint-Pierre de Chartreuse. Au monastère, situé sur la commune à quelques kilomètres, vivent dans le silence un peu plus d'une vingtaine de moines dont l'autonomie est assurée par la vente de la liqueur Chartreuse, des dons ou les visites au musée de la Grande Chartreuse attenant. Deux moines du Monastère de la Grande Chartreuse observent la vitrine du Tabac-Presse de Saint-Pierre de Chartreuse quelques jours avant Noël le 18 décembre 2015 lors de leur visite hebdomadaire au Bourg, le village central de Saint-Pierre de Chartreuse. Au monastère, situé sur la commune à quelques kilomètres, vivent dans le silence un peu plus d'une vingtaine de moines dont l'autonomie est assurée par la vente de la liqueur Chartreuse, des dons ou les visites au musée de la Grande Chartreuse attenant. Des habitants de Saint-Pierre de Chartreuse dans la salle des fêtes du village lors du concert des Boum Boum Boys, le groupe local de la Chartreuse qui regroupe 4 amis de la région autour d'un répertoire rock. Ils jouent le 19 décembre 2015 dans le cadre d'un concert de soutien à Matéo, un enfant du village, atteint d'une maladie grave et dont les parents ont lancés une quête qui a réuni en quelques jours 150 000 euros afin de financer un traitement expérimental pour leur fils à Seattle, USA où il se trouve depuis début janvier. La solidarité est forte au sein du village. Des jeunes de Saint-Pierre de Chartreuse dans la salle des fêtes du village lors du concert des Boum Boum Boys, le groupe local de la Chartreuse qui regroupe 4 amis de la région autour d'un répertoire rock. Ils jouent le 19 décembre 2015 dans le cadre d'un concert de soutien à Matéo, un enfant du village, atteint d'une maladie grave et dont les parents ont lancés une quête qui a réuni en quelques jours 150 000 euros afin de financer un traitement expérimental pour leur fils à Seattle, USA où il se trouve depuis début janvier. La solidarité est forte au sein du village. La salle des fêtes acceuille une diversité d'évènements. Dominique "Dom" est habitante de Saint-Pierre de Chartreuse depuis une dizaine d'années après avoir vécu à Paris et à l'étranger. Chorégraphe et danseuse, elle enseigne le Bô Dance, une discipline qu'elle a créée. Lors d'un stage de 2 heures le 19 décembre 2015, elle initie une dizaine de personnes à cette pratique. A la salle des fêtes d'abord puis sur en bas des pistes encore vert faute de neige. La Cie Micantis qu'elle a créée fait partie des quelque 200 structures associatives qui existent en Chartreuse et qui témoignent d'une forte activité culturelle et sportive dans le massif. Dominique "Dom" est habitante de Saint-Pierre de Chartreuse depuis une dizaine d'années après avoir vécu à Paris et à l'étranger. Chorégraphe et danseuse, elle enseigne le Bô Dance, une discipline qu'elle a créée. Lors d'un stage de 2 heures le 19 décembre 2015, elle initie une dizaine de personnes à cette pratique. Après le cours, les stagiaires s'offrent un moment de relaxation et détente dans la salle des fêtes du village. La Cie Micantis qu'elle a créée fait partie des quelque 200 structures associatives qui existent en Chartreuse et qui témoignent d'une forte activité culturelle et sportive dans le massif. 22 janvier 2016. Jean Marc Bollaret, 34 ans, passe ses soirées de 17h30 à 1h00 du matin au damage des 35 km de pistes de la station : « ce métier c'est une passion, j'aime la puissance de ces machines ». Il est responsable d'une équipe de 4 dameurs : son grand frère Olivier, son neveu Nicolas et Jean-Marie, 52 ans, le doyen de la bande. Saisonnier depuis 7 ans, Jean-Marc passe ses étés à faire des travaux de terrassement au village. Pour les stations de moyennes montagne, un damage précis est indispensable afin de maintenir en état les pistes. Souvent de la neige est transportée des endroits abondants vers les zones en manque de neige. 22 janvier 2016. Jean Marc Bollaret, 34 ans, passe ses soirées de 17h30 à 1h00 du matin au damage des 35 km de pistes de la station : « ce métier c'est une passion, j'aime la puissance de ces machines ». Il est responsable d'une équipe de 4 dameurs : son grand frère Olivier, son neveu Nicolas et Jean-Marie, 52 ans, le doyen de la bande. Saisonnier depuis 7 ans, Jean-Marc passe ses étés à faire des travaux de terrassement au village. Pour les stations de moyennes montagne, un damage précis est indispensable afin de maintenir en état les pistes. Souvent de la neige est transportée des endroits abondants vers les zones en manque de neige. Le 23 janvier 2016, Mickaël Loiri, 26 ans, est perchman pour la station. Tout les matins, à 8h il prend son poste et mets en place les « oeufs » en haut du Télécabine des Essarts qui lie le bas du village au haut du domaine. Il fait partie des 40 saisonniers embauchés chaque hiver pendant 3 à 4 mois. 23 janvier 2016. Ludovic et Charlotte, grenoblois, profite du weekend et de la proximité de Saint-Pierre avec la capitale de l'Isère pour quelques descentes en dessous de La Scia, au sommet de la station (1791m). Avec les Lyonnais et les Voironnais, les Grenoblois constituent le gros de la clientèle qui apprécie le côté familial et les tarifs abordables. 23 janvier 2016. Des skieurs sur le télésiège de la Scia qui accéde au sommet du domaine. La station a accueillé en 2015 plus de 100 000 skieurs sur une ouverture allant des premiers week-end de décembre à la mi-mars. Au fond à gauche, le sommet de Chamechaude, s'élevant à 2 082 mètres d'altitude. Le 23 janvier 2016, Stéphane Claret, 49 ans, est le chef des pisteurs de la station et entame sa 26éme saison à ce poste (à gauche). Il discute des pistes à ouvrir lors de sa reconnaissance matinale avec le directeur de la station, Mellet (à droite) en poste depuis 4 ans. Ce dernier est nommé par le SIVU, un syndicat intercommunal qui gère la station depuis 2004 et mis en place par les communes de St Pierre de Chartreuse et St Pierre d’Entremont. Ce sont des élus qui siègent au conseil d'administration et déterminent la politique du domaine. Les communes participent le cas échéant au subventionnement de la station, notamment en cas de saison difficile. 23 janvier 2016. Stéphane Claret, 49 ans, est le chef des pisteurs de la station et entame sa 26éme saison à ce poste. Avec son collègue Cyril Dumas, ils balisent les pistes chaque matin avant l'arrivée des premiers skieurs. Ils aussi ont pour mission d'assurer le secours des blessés ou le déclenchement préventif des avalanches. Au village, Stéphane est le batteur du groupe de rock local les Boum Boum Boys. 23 janvier 2016. Un jeune du Club des Sports de Saint Pierre de Chartreuse participe à son entrainement hebdomadaire au Géant sur la piste du Creux de la Neige au sommet du domaine. Comme lui une cinquantaine d'enfants et d'adolescentes du village et des villages alentour pratiquent le ski alpin sous la responsabilité des moniteurs de l'ESF (École de Ski français). Plusieurs fois pendant l'hiver, ils vont ensuite participer à des courses dans d'autres stations des Alpes. 23 janvier 2016. Sur le snowpark de Saint Pierre de Chartreuse en bas de la station, un jeune du groupe "ski freestyle" de l'ESF réalise un "mute", une figure acrobatique sur une bosse qui consiste à attraper son ski avec sa main. Il fait partie des 15 jeunes de 9 à 18 réunis par Benoit Koch, 36 ans, pour suivre un entrainement spécifique à la pratique du ski freestyle. Moniteur de ski, créateur de BK Games, une structure de loisirs d'été à Saint-Pierre de Chartreuse et gérant depuis 2 ans de la Cabine, un bar-restaurant sur le hameau de Saint Hugues, Benoit Koch est une figure locale. Arrivé au village comme le fils du Médecin, il prend vite gout au ski extrême et participe au début des années 2000 à la création du snowpark de Saint Pierre de Chartreuse : un espace avec des bosses pour réaliser des figures acrobatiques qui regroupe jeunes skieurs et snowboardeurs. Longtemps appelé "nouvelle glisse", le ski ou snowboard freestyle est aujourd'hui une pratique qui rajeunit l'image des stations et attire les jeunes des alentours. 23 janvier 2016. Au comptoir de la Scia, le restaurant-gite d'altitude au sommet du domaine skiable, Bertrand Leloup, 45 ans (à droite) prends un "café-chartreuse" avec son ami Stéphane accompagné de sa fille Elina, 8 ans et demi. Bertrand est employé municipal au Centre Technique Municipale sur la commune de Saint-Pierre de Chartreuse et est chargé du denneigement. Il aime venir skier les weekends sur le domaine avec ses proches et enfants. C'est Pascal Dallung, 53 ans, qui tient la Scia depuis 23 saisons. Son lieu emploie 6 personnes en pleine saison et peut loger jusqu'à 50 personnes qui restent dormir en haute montagne et redescendent en ski le matin. En bas, son fils César tient une autre affaire depuis peu : le 16'art. Tous voisins en région parisienne, ce groupe d'ami célèbre son weekend en Chartreuse à La Cabane autour d'une tartiflette. Ils dorment au Beau-Site, repris-il y 2 ans par Laure Sestier, 25 ans, qui comme son beau-frère César Dallung 28 ans, créateur du restaurant le 16'Art ou Benoit Koch, 36 ans, moniteur de ski et tenancier à la Cabine, rajeunissent depuis peu l'offre hôtelière et culinaire du village. 24 janvier 2016. Vol au dessus de Saint-Pierre de Chartreuse avec Sam Praline, 35 ans, moniteur de parapente depuis 2 ans avec l'école Volez qu'il a crée. La population de la commune en augmentation constante dépasse aujourd'hui les 1000 habitants pour une superficie proche de celle de Paris. On y recense 56 hameaux. 24 janvier 2016 Le village de Saint-Pierre de Chartreuse, de nuit a l'abri du Grand Som, 2026m. Les clients sont nombreux ce dimanche 24 janvier 2016 au magasin de location/vente de Stéphane Brun. Dans la boutique ouverte par ses parents en 1972, il équipe les skieurs occasionnels en matériel de location. Quand il ne s'occupe pas de ses 3 enfants, tous inscrits au club de ski de la station, Stéphane gère la caserne des pompiers de Saint-Pierre. Guy Becle-Berland, cette figure de la vie locale, président de l'office de tourisme et créateur des rencontres Brel continues à transmettre les perches aux enfants du village à la station associative Les Égaux sur la commune de Saint Pierre de chartreuse où il est né. La station, en grande difficulté il y a quelques années a été sauvé par ses habitants qui ont repris la gestion des 4 téléskis de façons associatives "on forme les skieurs de demain" clame Guy Becle-Berland qui descends la nécessité de ces petits domaines, accessibles à tous (le forfait journée est à 7 euros pour les enfants). 24 janvier 2016. Minuit passé ce samedi soir, César Dallung, 28 ans, offre une tournée de chartreuse à ses clients : des jeunes du village, la plupart saisonniers, qui se presse après chaque journée dans son bar-restaurant qu'il a ouvert il y a deux saisons. Fils de Pascal Dallung qui tient le restaurant la Scia au sommet de la station, César propose midi et soir une cuisine locale et du jour sur l'inspiration de son chef. Il tient à se fournir en produit de producteurs locaux. Il n'y a que quelques bars à Saint-Pierre de Chartreuse qui ont pour spéficités d'être ouverts toute l'année et de participer ainsi à la vitalité de la commune. 24 janvier 2016. Pascale Charvoz dans sa fromagerie où l’on trouve les produits locaux comme le Mont Granier ou la Tomme de Chartreuse. Elle fait partie des nombreux commerçants qui maintiennent le village en vie été comme hiver. Elle est voisine de la boulangerie et de l'historique Boucherie Guerre qui fournissent les restaurants du massif. Et c'est un jeune du pays, Martin Guillemin, 22 ans, qui a repris le tabac-presse l'année dernière. 25 janvier 2016. Le monastère de la grande chartreuse qui abrite une vingtaine de moines de l'ordre des Chartreux. La vente de la liqueur de Chartreuse leur assure une autonomie financière. Une fois par semaine ils se rendent au village. Une randonneuse à ski, alternative prisée au ski alpin, passe tôt le matin du 25 janvier 2016 devant le monastère de la grande chartreuse qui abrite une vingtaine de moines de l'ordre des Chartreux. La vente de la liqueur de Chartreuse leur assure une autonomie financière. Une fois par semaine ils se rendent au village. 25 janvier 2016. Anna-Lou Bouvet, 26 ans, a quelques mètres du sommet du domaine de Saint-Pierre de Chartreuse. Originaire de la commune voisine de Saint-Pierre d'Entremont, elle s'est liberté sa matinée avant de retourner sur Annecy où elle vit pour réaliser en quelques heures l'ascension du massif en ski de randonné. La pratique, gratuite et en plein essor, est valorisée par plusieurs parcours dédiés et sécurisés pour les randonneurs mis en place par la station et l'organisation "espace ski de rando". Les raquettes sont aussi largement pratiquées en Chartreuse sur de multiples sentiers balisés en hiver. 25 janvier 2016. Martin Guillemin, 22 ans, discute avec des clients dans son magasin Tabac-Presse-Souvenirs qu'il a repris il y a un an et demi à l'âge de 21 ans. Enfant du village, il a éprouvé le besoin de revenir à Saint-Pierre de Chartreuse après des études à Grenoble. Pour l'épaulé, il a salarié en mi-temps, sa mère, Marie Cécile Guillemin. Il tient à ouvrir régulièrement et à répondre aux besoins des habitants. 26 janvier 2016. Christian Alary, 37 ans confectionne avec sa compagne Raphaëlle un ski de randonné sur mesure. Après plusieurs années dans chez Rossignol, il fonde en 2014 « La Fabrique du Ski » dont les locaux à la Diat, sur la commune de Saint-Pierre. Ils réalisent plus de 150 paires de skis par ans, du « made in chartreuse » artisanal. 26 janvier 2016. Laure Sestier, 25 ans, prépare une chambre à l'Hôtel Beau-Site, le dernier en activité au centre de Saint-Pierre de Chartreuse. Elle est de la 5éme génération de cet hôtel familial de 26 chambres crée en 1901. Elle a repris avec l'aide de sa mère la gestion du lieu qui a subi des difficultés ses dernières années. Elle compte mettre à profit sa jeunesse et sa fraicheur pour redynamiser l'établissement. Rénover le lounge et les chambres fut parmi ses premières priorités. Son frère, Julien, travaille dans le bâtiment et est perchman à la station Les Égaux l'hiver, sa soeur Céline tient avec son compagnon César, le restaurant le 16'Art, à quelques mètres. 26 janvier 2016. Christian Alary, 37 ans confectionne avec sa compagne Raphaëlle un ski de randonné sur mesure. Après plusieurs années dans chez Rossignol, il fonde en 2014 « La Fabrique du Ski » dont les locaux à la Diat, sur la commune de Saint-Pierre. Ils réalisent plus de 150 paires de skis par ans, du « made in chartreuse » artisanal. La vie à Saint Pierre de Chartreuse Reportages Commande pour Pelerin Magazine. 2016.